Le 6 avril dernier, les deux promotions du DSAA espace sont sont rendues dans la capitale Belge pour une découverte orientée sur l’architecture Art Nouveau et le design du XXème siècle.
Après un réveil bien matinal, les étudiantes ont visité le Musée Victor Horta. Le musée Horta est établi dans la maison personnelle et l’atelier du célèbre architecte dans le quartier Saint-Gilles. Ces deux immeubles ont été construits entre 1898 et 1901.
Chacune des deux parties a son atmosphère propre, volonté de l’architecte de séparer la sphère privée de la sphère professionnelle. Malgré tout, les deux édifices ont de nombreux points communs : utilisation de pierres blanches, de ferronneries et d’éléments de structure laissés apparents. Conçue comme une œuvre totale, la maison est caractéristique de l’Art nouveau par son agencement et son utilisation des matériaux. C’est une œuvre vivante où les références au monde végétal se trouvent absolument partout. La haute verrière centrale agit comme la cime d’une jungle fantasmée et procure à l’habitation une chaleureuse lumière dorée.
La découverte de l’Art Nouveau s’est poursuivie par un parcours à Ixelles, autour de l’avenue Louise. L’occasion d’admirer les étonnantes façades des maisons Art Nouveau réalisées par Victor Horta, Paul Ankar, Ernest Delune ou encore Benjamin De Lestré.
Après une « pause frites » bien méritée, l’après-midi a été consacré à la découverte de l’Atomium et du Design Museum à Laeken.
L’Atomium, construit pour l’Exposition universelle de Bruxelles de 1958, avait pour objectif d’être le démonstrateur de la foi dans le progrès aussi bien technique que scientifique et d’une vision optimiste dans l’avenir d’un monde neuf, moderne et hyper-technologique qui devrait permettre aux hommes de vivre mieux. Plus de 60 ans après sa construction, il constitue encore une impressionnante prouesse architecturale et constructive. La visite fut aussi l’occasion de s’immerger dans les installations lumineuses et sonores du collectif d’artistes Visual System qui explore les liens entre les techniques de création et la perception visuelle, notamment à travers les Arts Numériques.
A quelques pas de l’Atomium, le Design Museum a constitué la dernière étape de notre sortie bruxelloise. La collection permanente offre un panorama intéressant des créations en plastique du XXème siècle. La collection comprend près de 2000 pièces, dont 500 objets sont montrés dans les salles d’exposition permanente.
La scénographie de l’exposition présente un système souple, adaptable : elle est réalisée avec des matériaux de construction bruts et standardisés tels que des parpaings, des poutres et de grandes plaques métalliques qui contrastent avec ceux de la collection.